Le bout du monde et le fond du jardin

Milln Reef, Grande barriere de corrail, Cairns, Queensland, Australie.
29 Mars 2007, 14h 19, je fais mon entree initiale. Temperature de l'eau 28 degres Celcius, visibilite 10 m, je me sens comme Alice au Pays des Merveilles.

En trois jours d'aventures aquatiques, j'ai visite Nemo et son papa dans leur anemone, rencontre un requin, croise un encephalopode travesti, caresse une tortue et plane parmi myrriades de poissons exotiques et de corraux multicolores. Et tandis qu'un monde de reve defilait devant mes yeux, un autre prennait fin.

Des lors qu'on vit le reve, le reve n'est plus. L'objectif est atteint, le desir est comble, le reve est reve, place au prochain.

Heureusement, le monde est rempli de suffisament de merveilles pour combler bien des vies entieres de voyages et d'aventures. Mais pour le reveur impenitent, le monde ne suffit pas. Satisfaire des besoins infinis ou conquerir un seul desir? C'est bien connu, les plus grands voyages sont ceux que l'on fait a l'interieur de nous meme; il y a autant de merveilles au bout du monde que dans le fond de son jardin.

Le plus belle chose que je trouve dans le fait de realiser mes reves c'est qu'a mesure que je vis un apres l'autre, les reves petits et grands que j'ai caresse depuis le debut de cette vie, oh combien plus tendrement je cheri ceux qu'il me reste!

Dieu merci, tu m'as suivi jusqu'au au bout du monde. Accompagne-moi maintenant jusqu'au fond de mon jardin.