Retour vers le present

Les vacances c'est comme un voyage en dehors du temps. On se la coule douce, on glande, on paresse, une petite bouffe par-ci, une petite sortie par-la, une petite sieste aussi pourquoi pas et zoom! 3 semaines passent sans qu'on s'en soit vraiment rendu compte.

L'inertie est forte quand on s'arrete comme ca, on reste scotche un peu et pour reprendre route de l'aventure, il faut se botter le cul un peu. Pour moi ce petit coup de pied dans le derriere est arrive bien convenablement quand Manu a du rentrer a Bangkok pour reprendre son vol de retour. Naturelement je l'ai suivi et me voici 3 jours plus tard sur une ile pres du Cambodge, on the road again...

Alors que l'aventure reprend,apres 4 mois de voyage, je me sens appelle a faire un petit bilan. Il faut savoir d'ou on vient pour savoir ou on va. Ceci dit, si j'ecris a mesure que je reflechis, le portrait est le suivant:

Le besoin d'etre seul: Comble
Le vertige et la magie de l'Himalaya: Comble
Approfondir mon enracinement dans la philosophie et la pratique bouddhiste: Comble
Le depaysement: Comble
Decouvrir la plus ancienne civilisation toujours vivante: Comble
Voir Goa mais passer le fetes dans les iles du sud de la Thailande: Comble

Alors quoi maintenant? D'une part j'ai hate de retrouver ma routine et mes projets et d'entreprendre de nouveaux defis dans de nouvelles spheres d'etudes et attention... bien que je n'aurais pas cru la chose possible avant de l'experimenter, j'ai meme hate de travailler! (Oui, oui, travailler dans le sens de job... metro, boulot dodo.) Et d'autre part je sens que j'ai une chance inouie d'avoir la liberte de faire ce que je fais et je dois en profiter voire faire honneur a cette grace qui m'est tombee dessus.

Je n'ai rien vu de l'Aise du sud-est encore. Le Cambodge, le Viet-Nam, la vraie Thailande meme dans un certain sens, me sont encore inconnus. Je sens donc que j'avance desormais sans desir pressant d'etre ici ou la et c'est drole mais ca me donne l'impression que c'est la meilleure facon d'etre encore une fois a la bonne place au bon momment.

Tout ca me fait penser a la chanson de Daniel Belanger:
Puisque je suis libre comme l'air, libre de faire demi-tour, je vais continuer, continuer...